L’ association

HISTORIQUE

« Planter la graine…
Suite à un séjour en 1997 au Burkina Faso, aux rencontres faites avec différents acteurs sociaux, j’ai décidé de créer un lieu de vie pour jeunes enfants déshérités à Bobo-Dioulasso. Pour précision, j’ai toujours travaillé avec les enfants (en tant qu’animateur et professeur des écoles) et l’Afrique noire m’attire depuis mon jeune âge. C’est avec l’association locale « Tié » et le Service de l’Enfance du Ministère de l’Action Sociale que nous avons imaginé ce projet qui répondait à un besoin et qui impliquait des personnes autochtones.
De retour en France je me suis fait l’écho de ce projet, et en compagnie de proches amis nous avons fondé l’association « L’arbre d’en face », afin d’envisager notre action avec plus de sérénité et pérennité en créant un lien de solidarité entre le Burkina Faso et la France. En 1998 nous obtenons toutes les autorisations légales pour mettre en place notre projet, et la Mairie de Bobo-Dioulasso s’engage à nous attribuer un grand terrain dans un quartier de la ville. Pendant ce temps, grâce au rassemblement d’énergies et les actions associatives menées en France, les fonds nécessaires pour construire et faire fonctionner le centre sont réunis.
Notre projet se concrétise quand les principaux bâtiments construits et équipés, l’équipe de base constituée, nous accueillons les premiers enfants confiés par les services sociaux en début d’année 2001. La graine est plantée et l’arbre grandit depuis… Un arbre destiné à être un point de repère, un coin protégé et apaisant pour des enfants abandonnés. »

Barnabé Fischer, fondateur et directeur du centre.

FONCTIONNEMENT

Au Burkina, notre action est menée sous tutelle du Ministère de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale au Burkina Faso, afin qu’elle soit reconnue  par les autorités et qu’il n’y ait pas d’ambiguïté comme il en arrive malheureusement trop souvent dans le domaine de l’humanitaire.
D’autre part nous travaillons en partenariat avec l’association Tié qui œuvre depuis 1995 pour la réinsertion sociale et familiale d’enfants de la rue à Bobo. C’est avec les animateurs de cette association que nous menons les enquêtes sociales – recherches, rencontres et discussions – qui nous permettent de connaître l’histoire ainsi que la situation réelle des enfants proposés mais aussi de retrouver les familles d’origine. A partir de là, nous pouvons décider quelle aide apporter avec la conviction que notre action profite aux plus démunis.
Depuis sa création le centre est bien accepté et inséré dans le quartier et plus généralement la ville, certainement parce que nous fonctionnons avec des moyens modestes, d’une manière intégrée et dans le respect de la culture locale.
En France, La vie associative de “L’arbre d’en face” est assurée par une douzaine de membres actifs qui bénévolement y consacrent de leur temps et de leur énergie. Depuis son origine l’association met en œuvre des moyens très divers pour réunir les fonds nécessaires au fonctionnement du lieu de vie dont les dépenses s’élèvent à 12 000 euros par an (salaires, déplacements, énergie, alimentation, santé, scolarités, investissement…).
Notre principale ressource est l’autofinancement; c’est à dire l’ensemble des adhésions annuelles (20 euros) et des dons (déductibles du revenu imposable) de chaque membre ou sympathisant, ainsi que les droits de parrainage (qui offrent une correspondance particulière avec le centre).
Mais l’association participe ou organise également différentes manifestations (brocantes, Marché de Noël, forums associatifs, soirées concert, intervention dans des établissements scolaires, expositions…) qui lui permettent de se faire connaître.